L’expression sonne mieux en anglais:
« Never let a good crisis go to waste. »
Elle proviendrait de Rahm Emanual, ancien maire de Chicago et chef de cabinet de la Maison Blanche sous Obama. Si le sens des propos vous échappe, la suite des propos vous le donne dans le mille:
« And what I mean by that it’s an opportunity to do things you think you could not do before. »
C’est une devise qui est bien connue et appliquée dans le milieu des affaires. Il faut transformer les menaces potentielles en opportunités. Un peu comme: « Si la vie te donne des citrons, fais de la limonade ». C’est une manière différente de voir les choses, un autre paradigme; plutôt que de s’apitoyer sur son sort, il faut voir la crise actuelle comme une occasion de changer certaines choses dans sa vie, d’essayer de nouvelles façons de faire.
Il est impressionnant de voir toutes les petites entreprises qui s’affichent sur Facebook, qui offrent la livraison de leurs produits quand ils n’offraient pas ce service avant. Il y a l’école de danse de ma plus jeune et mon club de yoga qui offrent des sessions en ligne. La semaine dernière, on est même allé chercher un repas de cabane à sucre « livré à l’auto »… Si c’est pas une première ça?
Au niveau technologique, le télétravail s’organise à une vitesse folle. J’ai assisté à une conférence de travail avec pas moins de 43 personnes (43!) en ligne, provenant d’au moins 6 fuseaux horaire. Près de la moitié avec leur webcam allumée. Ca fait tout un patchwork de visages dans l’écran!
Au niveau des loisirs, j’ai repris goût à la course, que j’avais un peu délaissée depuis mon épisode de douleur. J’ai débuté ce blogue, un projet qui me trottait dans la tête depuis belle lurette. Les garçons ont repris goût au piano, ma grande fille se met à la peinture. Après 3 semaines de confinement, on a même réussi à convaincre les enfants de lire au moins un roman. Je considère ça comme un exploit…
Avec tout le temps qu’on a, on va peut-être même réussir à faire un album avec nos photos du tour du monde! Five years in the making.
Et vous, qu’est-ce que vous faites de nouveau pendant cette crise?