J’ai récemment mis mon profil à jour sur FB pour dire que je suis maintenant vacciné. Je ne fais pas ça pour faire un pied-de-nez à ceux qui ne sont pas toujours pas éligibles au vaccin. C’est simplement ma modeste contribution pour contrer le flot constant des commentaires anti-vaccination sur les réseaux sociaux.
Je suis simplement un membre de la majorité silencieuse qui décide de s’exprimer.
Ca fait un an que je lis des articles sur la Covid, à peu près tous les jours, comme tout le monde. Dans les commentaires, il y a constamment des gens qui mettent en doute les données, peu importe leur provenance. Qu’est-ce que ça fait à la longue: ça instaure le doute en nous. Ca ébranle nos convictions, même les plus profondes. C’est un travail de sape constant sur notre rationalité. Ce n’est pas leur argumentation simpliste qui nous fait douter, c’est l’effet répétitif.
J’ai choisi de recevoir le AstraZeneca dès maintenant. Pas le plus efficace, mais surtout associé à des risques de thrombose. Aussi, retiré de la liste des vaccins éligibles dans certains pays. Mais c’est quoi le risque, au juste? 4 chances sur un million de faire une thrombose, contre 165000 chances sur un million de faire une thrombose si je chope la Covid. Je ne suis pas plus épais qu’un autre: le vaccin est beaucoup moins risqué.
En février 2020, j’avais attrapé une grippe ordinaire, et ça m’a pris une pompe pour l’asthme afin de passer au travers! Je n’ai aucunement envie de me retrouver couché sur le ventre, branché sur un respirateur. Je ne n’ai pas non plus envie d’être celui qui infecte sa famille, ses amis.
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Il n’y a qu’une seule issue de cette crise: l’immunité collective. Pas l’immunité collective à la mode suédoise… Ca c’était plutôt la méthode darwinienne, la survie des plus forts. Non, je parle de l’immunité collective obtenue par la vaccination de 70 à 80% de la population.
Si on se fie au pourcentage élevé de commentaires anti-vaccin sur les réseaux sociaux, il y a beaucoup, beaucoup de gens qui n’iront pas se faire piquer. Mais je ne crois pas que ce soit le cas, pas ici, en tout cas. Les anti-vaccins sont peu nombreux, mais très (trop) bruyants. J’ai confiance en la majorité silencieuse.
Je l’ai vu cette majorité silencieuse hier, au palais des congrès de Gatineau, à attendre tranquillement en file pour participer à l’effort collectif d’immunité. Et c’était beau à voir. Des gens qui sont heureux d’enfin recevoir leur dose et de voir la lumière au bout du tunnel. Pas des moutons: des gens rationnels, qui comprennent la gravité de la situation.
L’organisation était aussi impressionnante. La gestion des files d’attente, les bureaux pour prendre nos infos, les kiosques pour les évaluateurs, les sites d’injection, etc. Et l’amabilité du personnel.
On est loin du méchant gouvernement qui fait tout pour nous contrôler ou qui utilise cette crise pour resserrer l’étau autour des citoyens. Je vois plutôt un effort immense de la part des autorités pour nous aider à passer enfin à une autre étape.
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Quand je pense aux gens qui se plaignent constamment des mesures pour éviter la propagation, tout en disant qu’ils ne comptent pas recevoir le vaccin, je me demande: « Mais comment voulez-vous qu’on sorte une fois pour toutes de la crise sanitaire, si on n’atteint pas l’immunité collective?? » Il y a une limite à cracher sur tout. C’est de l’incohérence totale.
Si on veut que le confinement prenne fin, il n’y a qu’une seule solution: l’immunité conférée par les vaccins.
Tellement hâte que toutes les tranches d’âge aient reçu leur première dose.
Merci pour cet article ! Vaccinée également (depuis peu avec le pfizer, j’avoue j’ai eu peur de l’astra et au final, j’ai été sortie de l’éligibilité à l’astra à cause de mon « jeune » âge 😉 ). Votre article résonne encore plus avec le peu d’entrain actuel pour la vaccination (après avoir critiqué pendant des mois que la campagne était trop lente, trop restrictive, voici que les mêmes rechignent à prendre rdv pour se faire vacciner). Bref.