Notre coup de coeur à Hawaï: le Centre Culturel Polynésien

À chaque voyage on découvre un endroit qui nous fait vibrer, on vit une expérience qui nous marque d’une manière spéciale, et qui parfois qui nous transforme même. Notre coup de coeur du voyage à Hawaï a été une journée au Centre Culturel Polynésien (ou PCC, dans son acronyme anglais) sur Oahu – l’île d’Honolulu.

Fondé en 1963, le centre est dédié à la préservation et à la présentation des cultures polynésiennes. Il est divisé en 7 différents villages aux noms exotiques – Hawaï, Tahiti, Samoa, Tonga, Fidji, Rapa Nui (île de Pâques) et Aotearoa (Nouvelle-Zélande). Dans chaque village on peut participer à des ateliers interactifs, assister à des démonstrations culturelles, et profiter de spectacles de danse et de musique.

Méthode traditionnelle de cuisson sous la terre chez les anciens peuples polynésiens

On a hésité longtemps avant d’y aller car le prix d’entrée est quand même assez élevé. Mais on y tenait, parce que Hawaï occupe une place spéciale dans nos coeurs: la visite de cet atoll complète notre triangle polynésien. Par le passé nous avons visité l’île de Pâques et la Nouvelle-Zélande (culture Maori), qui constituent les autres pointes du triangle, ainsi que la Polynésie Française, au centre même du triangle polynésien. En visitant le PCC, on avait envie de remettre ensemble toutes les notions apprises sur la culture polynésienne lors de nos précédents voyages, et on a été servis à souhait.

Le triangle polynésien formé de Hawaï, la Nouvelle-Zélande et l’Île de Pâques. Au centre, la Polynésie française.

On a passé pas moins de 9 heures sur le site. La journée débute à 12h30 avec un spectacle grandiose en canot; toutes les cultures représentées font des danses sur des pirogues à double coque, typiques des îles polynésiennes.

Par la suite, on a visité tous les villages avec une guide attitrée spécialement à notre petit groupe. Notre guide était une jeune Taïwanaise, et comme bien des guides et des travailleurs sur le site, elle étudie à l’Université Brigham Young d’Hawaï (une université mormone), juste à côté du PCC. Le PCC est en fait un organisme sans but lucratif et tous les profits servent à enrichir l’offre aux visiteurs et à payer les frais d’éducation des jeunes employés, qui viennent de partout dans le monde. Le PCC n’est pas une simple business dont le but est le profit à tout prix, et on le sent par l’enthousiasme contagieux des gens qui y travaillent.

Dans chaque village nous en avons appris un peu plus sur l’histoire et la culture du pays, et nous avons aussi tenté différentes expériences, comme danser à la tahitienne, faire du feu en frottant deux bouts de bois, ou compétitionner dans un jeu d’adresse comme les Maoris.

Le geste du Shaka est un symbole de salutation et d’amitié

Nous avons eu droit en tout et pour tout à 3 spectacles: le spectacle d’ouverture en pirogue, le luau, soit une fête traditionnelle hawaïenne où on partage des repas, de la musique, des danses, ainsi que le grand show final en soirée, tout simplement époustouflant. A plus d’une reprise, Corinne et moi avons eu les larmes aux yeux, émus par la beauté des différents spectacles.

On assiste depuis quelques années à une renaissance de la culture polynésienne (langage, artisanat, danse, philosophie de vie, etc). Par exemple, à Hawaï la langue indigène avait été complètement perdue et depuis quelques années de jeunes hawaïens reçoivent leur éducation dans leur langue maternelle. La même chose s’est produite avec les Maoris en Nouvelle-Zélande. Et sur Rapa Nui (l’île de Pâques).

Réplique des fameux Moaïs de l’Île de Pâques, qui appartient au Chili.

Depuis 60 ans, Le PCC se dédie à la promotion de la culture polynésienne. C’est vraiment un endroit à visiter si vous avez la chance de vous rendre à Hawaï. Un véritable coup de coeur.

On pose fièrement avec nos tatouages de guerriers!

Aloha (Hawaï), Ia Orana (Tahiti), Kia Ora (Nouvelle-Zélande), et j’en passe!

Adélie (au centre) qui fait la danse du Hula assis!

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